jeudi 29 août 2013

Crisis on Two Earths

Cette nuit, le sommeil ne venant pas, j'ai eu envie de revoir mon super pote.
Batsy (cherchez pas, lui et moi on est intimes, parfois je lui garde son chien, quand il part en vacances et qu'en plus Alfred est cloué au lit).

J'ai commencé par Batman Beyond (zut, comment ça s'appelle déjà en français... Batman, la relève. Ça y est. J'me souviens).
Et puis, en fait, j'étais encore sur ma fin.
Évidemment, j'aurai pu regarder mon super dvd de mon super coffret DC, Batman year one, mais il ne me disait trop rien.

Alors j'ai rassemblé tous mes petits neurones, et j'ai demandé un brainstorming.

Il en est ressorti que, dans l'absolu, ce serait super cool de se regarder à nouveau Crisis on Two Earths.
J'suis un peu déçue, on ne voit pas WonderWoman sur cette image, mais bon, c'était ça ou une jaquette de dvd.

Crisis on Two Earths, qu'est-ce que c'est?

Il s'agit d'un film d'animation de la Warner et de DC Comics, sorti en 2010.

Un court résumé, pour vous expliquer de quoi il retourne (made by me, bien sûr. Wikipedia, c'est sympa, mais ce n'est pas follement amusant).

Sur Terre, notre Terre, Batsy dépense une fortune. D'ailleurs, il dépense tellement d'argent qu'il préfère ne pas penser au chiffre exact, parce que quand même, ça fait beaucoup.
L'objet du délit?

La Tour de Guet, avec plateforme de téléportation et toutes ces petites choses adorables qui font de notre satellite favori THE satellite.

Après vérification du bon fonctionnement de la téléportation (occasion pour Batsy de voler sauvagement un bretzel à Flash, qui en est tellement choqué qu'il ne trouve rien à redire, le pauvre :/), ...
Hé bien, il ne se passe pas grand chose, jusqu'à ce que Superman reçoive un appel de la part de la police de Metropolis (leur héros).
Lex Luthor s'est échappé!
... Et s'est rendu à la police, en demandant gentiment si on pouvait lui appeler la ligue. Bon, pour faire vrai, il a été obligé de les menacer d'anéantir le monde, mais que voulez-vous, ça aurait paru tellement louche aux flics du coin s'il s'était contenté d'un "s'il vous plait".

Arrivé sur place, flanqué de Flash et WonderWoman, Superman constate (parce qu'il est trop balaise, mince, c'est Sups quoi!) que ce n'est pas "leur" Luthor.

Il vient d'une autre réalité.
Après que Lexou se soit rhabillé (il s'était mis à nu, mais bien sûr, rien à voir, c'est un film d'animation tout public), il leur explique qu'il est venu chercher de l'aide contre les jumeaux maléfiques de la Ligue de Justice dans son monde (aka le Syndicat du Crime).
Voyez? Bah justement, y a rien à voir. Tout public je vous dit. N'importe qui peut regarder. D'ailleurs, c'est tellement tout public que Lex ne semble pas se formaliser de son absence de vêtements.

Ils contrôlent tout, ce sont des vilains, ils veulent créer une bombe, bref, comme Lex est le dernier héros œuvrant pour le bien de son monde, il a besoin d'un coup de main.
Et naturellement, nos héros (les nôtres, les vrais, les beaux, forts et tout le toutim) acceptent (sauf Batsy, parce que bon, les criminels de chez nous vont pas prendre des vacances pendant que la Ligue se barre dans un monde parallèle, ce serait trop beau).

Je ne vous en dirai pas plus, je me suis déjà assez étendue ainsi.

Mais Crisis on Two Earths, c'est l'occasion de:
  • Voir des têtes connues en passant (bonjour Lobo! Bonjour evil Black Canary! etc)
  • Constater que Batsy est peut-être froid comme la glace, mais il adore ses potes et ne les sacrifierait pas si il pouvait faire autrement.
  • Avoir une petite pensée émue pour J'onn, qui a perdu toute sa race (même pas sa famille, sa race, carrément), trouve l'amour, et décide de retourner quand même sur notre Terre. Pour le coup, on hésite entre la baffe et le câlin, parce que pauvre petit J'onn.
  • Déplorer l'absence de Mark Hamill au casting voix. Non parce que j'veux bien que le Jocker de l'autre Terre n'est pas le nôtre, mais faut pas abuser (par contre il y est bien dans Batman Beyond : return of the Jocker. Quand même).
  • Etre un peu mal à l'aise pour Batsy, qui vient de faire construire une toute nouvelle Tour de Guet, qui subit DEJA des dégâts. Quoi, quand vous venez de faire la vaisselle et que vous mettez un coup de sirop sur la vaisselle en train de sécher, vous n'avez pas un moment de solitude vous? :o Quelle chance.
  • Se poser des questions sur la vie, l'univers et le reste (42 on a dit). Plus sérieusement, imaginer des possibles.
  • Prolonger l'aventure de Justice League et Justice League Unlimited, parce que le film n'est pas sensé être dans la continuité (d'ailleurs, c'est Hal Jordan et non John Stewart qui est présent en tant que Green Lantern), mais forme quand même une bonne transition entre les deux parties (en fait, à la base, un autre film était prévu mais n'a jamais vu le jour; cela dit, les récits prennent une place à peu près similaire, lorsque l'on regarde l'état de la League et de la Tour de Guet).
  • Le clin d’œil à la série WonderWoman avec Linda Carter, en fin de film (d'ailleurs, à la WonderWoman de l'âge d'Or, il me semble, tout simplement. En tous cas, ça me fait toujours sourire, ce passage :) )
  • Passer un bon moment, tout simplement.
  • En bonus: découvrir un lointain cousin de Kévin, de la Flander's Company.
    Au passage, http://dc.wikia.com est une excellente source d'informations concernant l'univers DC. Une perle.

 Voilà, j'espère que cet article vous aura été agréable, et je vous souhaite une excellente soirée :)
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lundi 26 août 2013

De ces jours-ci...

Comme souvent, j'ai laissé le blog en plan.
A force, on s'habitue, à cette relation par intermittence.
Moi en tous cas je m'y habitue.

Enfin.

Ces derniers temps, on a couru un peu partout, j'ai fait des trucs et des machins, bref, même si j'ai été souvent à la maison, je n'avais pas une minute à moi.

Parce qu'on envisage sérieusement un déménagement.
Tellement sérieusement que l'Homme m'avait chargée de poster le préavis pour rendre notre logement (recommandé, accusé de réception et tout le toutim).
J'ai bien failli ne pas le poster.
L'idée même d'avoir une échéance dans trois mois m'angoisse en fait.

"Et si on ne trouve rien?"
"Et si un truc se passe mal?"
Je balise pour tout et n'importe quoi.

Non pas que je ne veuille pas déménager (on aimerait avoir 15m² de plus, avec une arrivée d'eau pour une machine à laver. Le luxe total quoi, une machine à laver rien qu'à nous °_°).
Ça permettrait d'avoir nos meubles à nous (ici, c'est un meublé), d'avoir un fauteuil ou un divan (soyons fous) pour se poser et lire tranquillement, une vraie chambre séparée avec un vrai lit (où le matelas ne se fait pas la malle au milieu de la nuit, ce qui fait que je dors dans le vide ou presque).
C'est juste que j'angoisse pour rien.

Du coup on va voir les banques (pas de chance, je suis tombée sur une conseillère qui visiblement ne connaissait pas la législation en vigueur ces derniers temps; du coup elle m'a raconté n'importe quoi, et j'ai flippé. Encore).
On passe des coups de fils, on va visiter (ou pas: l'agence de l'appart que l'on voulait visiter la semaine passée nous a posé un lapin. Ça c'est fait).

Rien à voir, mais j'avais adoré galérer à prendre cette libellule en photo. C'était lors des médiévales de Bruniquel, le 17 août.

Enfin, j'imagine que ça se passera bien, il n'y a pas de raison que ça tourne au cauchemar.

J'essaie d'envisager ma rentrée en même temps.
J'ai racheté des fardes (celles avec les chemises intégrées, c'est bien pratique, j'en utilise une par semestre; vu que je ne jette aucun cours, ça me permet de garder tout bien net), et un agenda tout mignon (cette année, il m'en faut définitivement un; je vais cumuler deux années en une, puisque j'entame une licence d'anglais llcer en parallèle de mes lettres modernes).

Et j'ai repris le yoga, que faute de temps j'avais un peu laissé tomber la semaine dernière.

Je le couple avec un peu d'exercices de muscu, histoire de gommer un peu la graisse du ventre.
Dans l'absolu, je ne vise pas le ventre plat, mais un peu plus de fermeté et un peu moins de blobitude.
Cela dit, je rentre toujours dans tous mes vêtements, donc c'est surtout une histoire de confort personnel.

Et à côté de ça, quand j'ai un peu de temps, je traîne sur Lord of the Rings online.
Il faudrait que je fasse un article dessus, ainsi que sur Towns (c'était prévu, mais bon... Vous connaissez le topo).
La semaine s'annonce encore chargée, d'autant que dimanche, nous allons à Wowaga, une nouvelle convention jeux, pour représenter le club de JdR (donc non, on ne va pas juste se promener).

J'ai encore pas mal de choses à faire, mais je n'oublie pas le blog.
J'ai une traduction de tuto dans un coin, j'attends juste le feu vert de l'auteur (je préfère demander, c'est quand même plus correct).
De toute façon, je repasserai dans la semaine poster de nouvelles choses, il est grand temps de s'y remettre.

En attendant, bonne journée.

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mardi 13 août 2013

Facebook, un moyen simple de se retourner sur soi-même.

A la base, je m'étais dit qu'hier, ou aujourd'hui, je ferai un article sur le jeu Towns.

Au final, je vais vous parler d'un tout autre truc.
Ni livre, ni froufrou, ni clavier.

Aujourd'hui, j'ai fait une rencontre.
Ou plutôt non.
Et plutôt oui.

Un des amis que j'avais en secondaire a fait la démarche de renouer avec moi.
Alors ce n'est pas une rencontre, parce que c'est par facebook, parce que dans le fond, c'est quelqu'un que je connais déjà.
Mais c'est une rencontre, parce que ça fait des années qu'on avait plus parlé, et parce que finalement, c'est un peu moi que j'ai revu aussi.

Parce que parfois, je vais traîner sur Fb juste pour voir "Tiens, qu'est-ce qu'il est devenu, machin? Et Truquette? Oh seigneur, elle est déjà mariée :o".
Vous voyez le genre.



De la curiosité.
Parfois tu tapes un peu la discute, mais ça ne va pas plus loin, parce que les chemins pris sont tellement éloignés.
Parfois tu t'éloignes, mais force est de constater que certaines personnes restent accrochées, malgré tout.

Mais aujourd'hui, ce n'était pas juste une personne qui reste un peu accrochée de la sorte, ou une autre avec qui tu prends une fois des nouvelles, mais tu ne l'ajoutes pas en amis, parce que voilà.

Aujourd'hui, j'ai retrouvé un morceau de passé, un fragment de présent.
Blah blah blah, j'ai fait ci et ça, je vis là, etc etc.
Et bizarrement, alors que les autres, ça me paraissait toujours saugrenu, la façon dont ils avaient évolué...
Là, c'était juste naturel.
Ça coulait de source.
Même si je ne m'étais jamais posée la question auparavant, c'était la suite tellement logique de la personne qu'il était à l'époque.
Pour la première fois, j'ai eu réellement l'impression de renouer avec quelqu'un que je connaissais. Quelqu'un que j'avais laissé limite la veille, alors que 8 ans se sont écoulés.

De fil en aiguille, en réfléchissant à pourquoi rien ne me surprenait vraiment dans sa vie actuelle, j'en suis venue à la mienne.
C'est naturel de le retrouver, vivant où il se trouve actuellement.
Et ça me paraît tomber tellement sous le sens, là où je vis maintenant.

J'ai quitté la Belgique, pour rejoindre mon conjoint, à l'époque.
Toulouse, ses briques, ses violettes, sa populace.
Avant, il y a de cela très longtemps, ce qui me paraît comme une éternité, je vivais à Mons.
Je ne m'y voyais pas faire ma vie.
Je crois que très tôt, j'ai eu cette certitude de ne pas finir à Mons.
Même si toute ma famille y était.
Certitude voilée, refoulée. Mais certitude.

Je me sentais à l'étroit.

Justice League - Only a Dream; Cartoon Network, Bruce Timm et Paul Dini


En fait, chaque fois que j'y retourne, j'ai l'impression de retrouver cette sensation. La sensation d'une existence trop petite pour moi.
Non pas que j'ai des rêves de grandeur. Non pas que je trouve que c'est nul, de retrouver la famille (j'adore ça, c'est vraiment bien, même si je n'ai pas toujours le temps ou la motivation de voir tout le monde).
C'est juste, moi, personnellement, je ne m'y sentais pas à ma place.
Le monde autour de moi ne semblait pas partager mon sentiment, n'envisageant au mieux de bouger que pour étudier, et revenir après.

En fait, je me sentais mieux à Anvers. A Bruxelles, aussi, mais moins.
Dans le fond, ce n'était pas une question d'espace. C'était une question de mentalité.
Mons, c'est trop bien, trop cool, on a même un dragon et des fleurs.

Autant, l'histoire de Mons, c'était bien, une période je connaissais énormément de choses.
Autant, vivre là...

C'est peut-être mon vécu qui fait que.
C'est peut-être le fait que, en fait, je n'ai jamais vraiment habité la ville. Habité comme trainé dans les rues, arpenté les ruelles et découvert les petits chemins.

Qu'importe.
Aujourd'hui, je réalise pleinement que quoi qu'il arrive, je n'y serai jamais restée.
J'en avais vaguement conscience à l'époque, mais jamais de façon aussi claire. Comme je le dis, c'était voilé.

Aujourd'hui, je n'envisage plus de retourner vivre en Belgique.
Ma vie est ici.
Ma vie se déroule dans le terreau propice à mes désirs.

Bien sûr, on pourrait se dire qu'il y aura toujours les questions.
"Et si j'étais allée dans telle ville plutôt?"
"Et si je n'étais pas partie cette année-là?"

Mais en fait, ces questions, je ne me les pose presque jamais.
Très vite, avant de les balayer d'un mouvement de la main, parce que dans le fond, ça ne m'intéresse même pas.

Je vis ici, et je vis maintenant.
Et ça me convient parfaitement.
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samedi 10 août 2013

Moi et... Le féminisme.

Bonjour!

Alors pour éviter toute confusion dès le départ: quelque part, je suis une noob en terme de féminisme; il est possible que je me plante, et ce ne sera pas du au fait que je sois un troll, mais au fait que je suis ignorante ou que certaines choses m'échappent (au moins, c'est clair).
Parce que si j'apprécie de lire des articles sur le féminisme, c'est une partie de ma vie qui se fait "en passant": je ne fais pas de recherches actives dessus et je n'y ai pas alloué une quelconque plage de temps.


Cela étant posé (je préfère le faire, on ne sait jamais, non pas que je craigne que les lecteurs soient mal intentionnés ou quoi que ce soit, mais le langage est terriblement subjectif une fois utilisé >-<).

Ca n'a pas grand chose à voir, c'est juste histoire d'aérer. Et puis pour un article pas du tout prévu... Bah... Je n'ai pas d'images prévues. Donc vous avez celle-ci, qui vient de je ne sais plus où et c'est bien dommage. Si vous savez, signalez-vous que je renvoie vers l'auteur, merci! :)

Quand je parle de différences fondamentales, je n'utilise peut-être pas le bon terme, mais c'était celui qui me semblait le plus approprié.
Je ne parle pas par là de différences qui finalement sont "culturelles" (comme le rose, les sciences et les paillettes, pour reprendre tes exemples).
Je pense plus à des choses comme des attributs physiques (sans que ce soit la différence entre les membres sexuels, hein :o).
Pour faire plus simple: généralement (et j'insiste sur le fait que je parle de généralité, je suis bien consciente qu'il y a toujours, et systématiquement, des exceptions :) ), un individu d'origine mâle sera un peu plus fort, ou un individu d'origine féminine un peu plus souple (et donc ici, j'ai déjà un contre-exemple tout prêt: je sais que je suis plus forte que mon conjoint :D).
Après, ce sont aussi des points sur lesquels on peut travailler pour les gommer ou les atténuer, mais à la base, lorsque je parle de ces différences, c'est essentiellement des disparités physiques à la base (après c'est comme tout, si tu trouves que ta mémoire ne suit pas, tu peux t'entraîner, pareil pour les muscles, pareil pour l'orthographe).


Cela dit, forcément, ça ne s'attache pas exclusivement aux différences hommes/femmes, mais aux différences entre tous les individus.


Et comme je le disais plus haut, vu que le langage est subjectif une fois employé (aka: il a certes sa propre définition dans le dictionnaire, mais le fait même de l'échange et la réception fait qu'il a la possibilité de changer légèrement de sens, selon le vécu ou le ressenti de l'interlocuteur), égalité, pour moi, c'est quelque chose qui relève de l'absolu (en ce sens où c'est ainsi que je le ressens: même valeur, même durée, même importance, force, qui est constant et ne varie pas -> c'est ce que la définition me fait ressentir).
C'est pour cela que j'emploie le terme d'équilibre et non d'égalité. Du coup, il est tout de même question d'égalité dans le lot, puisque l'équilibre requiert que les parties en présence soient égales  ou que l'une ne surpasse pas l'autre (j'ai donc fait un pléonasme en ces termes d'équilibre égalitaire \o/).

L'équilibre. Ah non, pardon, c'est un druide équilibre, pas l'équilibre même, au temps pour moi :s


Quoi qu'il en soit, cette réflexion sur les termes d'équilibre et d'égalité ne change rien au fond de la pensée: ce n'est pas, finalement, une question de féminisme (même si cela en fait partie), mais une question (voilà j'vais le dire parce que faut bien y passer un jour >_<) d'égalité entre tous.


J'aurai tendance à dire aussi que, sur des sujets comme l'avortement (étant passée par là et en ayant chié pour trouver du personnel médical compréhensif et courtois), ce n'est, à mon sens, pas réellement un problème de féminisme (même si ça y entre largement, soyons d'accord): c'est un problème de politesse, de courtoisie et de professionnalisme flagrant.
Pour ce point en particulier: le personnel médical est là avant tout pour soigner et accompagner, pas pour juger et enfoncer les gens. Que ce soit pour un avortement, une liposuccion ou parce que la personne qui consulte a trop de poids mais ne fait aucun sport.
Pour faire court: finalement, c'est comme un prof qui ne peut pas encadrer un élève parce qu'il n'aime pas sa tête, et décide de le couler juste pour ça, alors que cet élève a toutes les qualités requises pour passer dans l'année supérieure.


C'est déjà un article assez long, et je vais donc le clôturer ici pour le moment. Il n'est pas impossible que j'y revienne pour y faire des ajouts, mais ce seront, hormis fautes de frappe ou d'orthographe qui m'auraient échappé, des mises à jour datées.


Un dernier mot cependant, à propos de la subjectivité du langage.
Je vois venir le beau "Tu n'as qu'à savoir te servir d'un dictionnaire".
Donc, je sais m'en servir. C'est même mieux dans ma branche, en fait.
Cela dit, le langage, à défaut d'être vivant, est en perpétuelle évolution, et des étudiants en psycho ou en sciences du langage vous le diront mieux que moi: le langage, c'est un élément personnel.
Et puis, admettons, on a un doute sur un mot, avant de l'employer.
On ouvre le dictionnaire.
On lit la définition, mais un terme nous ennuie.
On va le vérifier aussi.
C'est ainsi que l'on passe 1/4 d'heure à vérifier ce que l'on souhaite exprimer. Le temps de vérifier, le sentiment a largement pu s'envoler.
Alors suivre tout le fil de la définition, pour un commentaire, une dissertation, un travail professionnel, OUI. Vraiment, à chaque fois que c'est possible.
Mais dans une optique de réponse, d'échange vocal ou même écrit, mais où il est question de son opinion et son ressenti, pas toujours (bien sûr, il vaut mieux vérifier lorsqu'on a un doute, mais sans accompagner la démarche d'une recherche documentaire en bibliothèque).


Et donc, ceci partait d'un commentaire de réponse. Nous avons abouti à une petite tartine, c'est pourquoi j'ai préféré passer cette réponse sous forme d'un article.
Si vous êtes arrivés jusqu'ici, félicitations, et passez une excellente journée :)

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vendredi 9 août 2013

Etats d'âme et Haul MUA

Eeeeeeeeet... Bienvenue sur ce second article de la nouvelle mouture du blog.
Je vous rassure, je ne vais pas les compter éternellement, c'est juste que là, j'essaie de m'habituer. Je ne me suis pas encore vraiment faite à Blogger, je n'ai pas encore rapatrié les quelques articles que je veux ramener sur la plateforme, et d'ailleurs je ne me suis pas encore penchée sur les catégories non plus.

Ces jours-ci, ce n'est pas que je ne fais rien. Je gigote à la maison, je fais du LoL, je trifouille sur le net... Ok d'accord, je ne fais pas grand chose ('fin, si, un coup de balai, la vaisselle, ce genre de trucs). Mais je m'ennuie. Je ne suis pas une grande sorteuse (donc déjà ça c'est fait), j'ai décrété que je n'avais plus de sous, donc j'évite le lèche-vitrines (parce que même si je n'achète pas de vêtements, cosmétiques, livres ou autres, je finis toujours par acheter un truc à manger), la plupart des gens ne sont pas dispos en journée (et le soir l'Homme rentre, du coup je ne vais pas l'abandonner sauvagement, tel une proie facile pour le monstre affamé qui nous sert de spécimen félin).
Bref, je m'ennuie. C'est pas ça, j'ai des trucs à lire (plein, en fait), des cours à réviser (le latin, avant l'an prochain, ce ne serait pas du luxe), d'autres à entamer (je pense par exemple à mon cours sur l'enseignement qui a débuté sur Coursera), j'ai un nouveau livre sur les cupcakes avec la recette du Red Velvet dedans, j'ai des jupes que j'avais cousues qu'il me faudrait corriger...

J'admets: je m'ennuie uniquement parce que je suis atteinte de flemme aigüe.

Ca me laisse plus de temps pour penser. Ca me laisse trop de temps pour penser.
L'autre jour, je suis tombée sur un blog qui traite du féminisme, des questionnements de genre et de sexualité  (et là, je viens d'éviter le terme "problèmes", qui est toujours connoté de façon négative et est particulièrement inadapté).
Du coup, même si on ne se sent pas forcément concerné par tout le contenu du blog, on se remet en question. Ou on se met en question, tout court. Genre: "Mais en fait, moi, je pense quoi du féminisme?", ce genre de choses (question à laquelle j'ai fini par répondre qu'il faudrait, dans l'idéal, atteindre non pas l' "égalité", mais un équilibre égalitaire; parce que je ne crois pas qu'une égalité réelle soit possible, de par les différences fondamentales entre hommes et femmes, ou des mentalités, etc. Par contre, il faudrait atteindre un équilibre où chacun, s'il ne fait pas la même chose que les autres, a autant de valeur, d'avantages et de droits que les autres, sans être forcément enfermé dans un schéma fixe. D'ailleurs, autant de devoirs aussi, hein, y a pas de raisons. Qui dit droits dit devoirs, c'est pas une monarchie ou une dictature ici).
Bien sûr, ce n'est pas forcément très bien exprimé. C'est juste expliqué vite fait, sur un blog qui n'a à la base pas pour vocation de parler de ce genre de choses. C'est juste une courte réflexion sur ce qui me paraît le mieux, à moi, individu.
Bref.


Avant de reprendre les états d'âme, je vais vous montrer rapidement ce que j'ai reçu de chez MUA (commandé, hein, pas reçu dans le sens cadeau, je précise). J'avais fait une très grosse commande, lorsqu'il y avait une action "pour 25£, un lot d'une valeur de 25£ offert". Bien entendu, je n'ai pas tout gardé pour moi. Non seulement il y avait des trucs qui ne m'intéressaient pas, mais en plus il y en avait d'autres qui ne me seraient pas allés, à cause des teintes.
Enfin, je me suis donc concoctée une palette avec leur gamme Fashionista. Je devais partir en vacances, et commencer à transporter 15 tonnes de trucs pour 1 semaine, ça m'allait moyen. Et puis quand je remonte en Belgique c'est toujours le même drame de toute façon, donc, j'ai investi. 




 Là, voilà. La palette telle qu'elle apparaît lors du déballage (et comme d'habitude, j'ai viré tous les cartons sitôt l'objet en ma possession. C'est limite une maladie).



Comme vous pouvez le constater sur l'image suivante (celle-ci, au-dessus; je sais, ça manque de clarté, mais je suis encore au stade du premier rendez-vous avec Blogger), j'ai essayé de rester raisonnable au niveau des couleurs.
Du brun doré, un doré hyper clair, un bordeaux (on ne se refait pas), un violet et un bleu tirant quand même énormément sur le violet (non parce que le bleu sur mes yeux, je ne maîtrise pas, par contre violet ça va encore).
Et un blush, histoire de tout avoir dans le même boîtier (soit dit en passant, il marque assez fort, je me suis un peu ratée la première fois avec).
Lorsque je suis partie en vacance, je suis partie avec cette palette, et la Sleek Sunset (des fois qu'il me prenne l'envie de faire des folies de mes yeux. Ca n'a pas raté, j'ai utilisé l'une autant que l'autre).


Les autres choses que j'ai gardées pour moi. Il y a deux eye liners (bordeaux - quand je vous dit qu'on ne se refait pas! -  et doré), un raisin d'un joli rose (il faudra que je fasse des photos plus tard d'ailleurs), un vernis qui à priori est un top coat (Fairy dust ça s'appelle, je n'avais pas prévu de le garder à la base, mais un truc avec de la poudre de fée dedans, je ne peux pas le laisser partir comme ça loin de moi), et un feutre à lèvres, qui finalement, après un swatch sur ma main, est allé rejoindre la bande des objets à troquer sur Beauty Troc.
Ah si, oui. J'ai également un pinceau biseauté, parce que je considérais que je n'en avais pas assez (mais que ça ne valait clairement pas le coup de le mettre sur la photo).

Pour le moment, jusqu'à nouvel ordre, rien n'est prévu à l'achat, si ce n'est un bâton de rouge chez M.A.C., parce que ça fait un moment que j'en ai envie (au moins, je suis honnête avec moi-même), et un vernis nude une fois que j'aurai trouvé la teinte qui me parle vraiment (donc, pas de suite, à priori).


Enfin bon. Entre deux déballages de colis (parce qu'en vrai j'avais fait aussi une commande chez Showroom Privé pour un carré de soie - j'essaie de repenser ma garde-robe pour qu'elle soit cohérente, du coup... vla), je pense.
Trop.

Entre autres à ma double licence de l'an prochain.
Consciemment, je sais que mes proches, même s'ils croient en moi et ma capacité à réussir, veulent surtout que je sois en bonne santé, qu'il ne m'arrive rien et tout le toutim.
Mais j'ai beau faire... A chaque fois que l'on me fait ces réflexions de "Mais ça ne va pas être trop?" "Si ça ne va pas fais passer les lettres en priorité.", j'ai juste l'impression qu'on ne me pense pas capable d'être à la hauteur.
Et ça me mine. L'année n'a pas encore commencé, mais ça me file le doute. Après tout, ils ont raison: et si je me plantais?
Je peux faire comme je veux, mine de rien, même si je ne suis pas vieille, je ne rajeunis pas, alors si ça entraînait un autre redoublement?
Le problème, ce n'est pas que j'en sois capable ou non.
Le problème, c'est qu'à force de me montrer leurs doutes, ils me font vaciller.

J'aimerai, en fait, avoir cette impression d'un soutien inconditionnel; même si mon interlocuteur nourrit des doutes, qu'il ne les émette pas, juste pour que je sente que quelque part, je ne suis pas sous-estimée.

Je me dis que la solution la plus simple, dans le fond, c'est d'être soi-même ce soutien inconditionnel. Cette personne qui y croit à fond, et qui fait fi des obstacles.
Mouais. Prendre le problème dans l'autre sens finalement.
Après tout, je suis la seule personne avec laquelle je suis réellement certaine de finir mes jours.

C'est l'idéal, mais il faut un mental des plus solides pour continuer dans cette optique, alors qu'autour de nous tout le monde renvoie un message que l'on comprend peut-être mal, mais qui nous donne l'impression d'être "juste" bien. Pas "nulle" parce que bon, quand même, c'est la fac et tout ça, mais "bien".

Enfin, on verra bien.
Je ne désespère pas de finalement arriver à être ce soutien infaillible de ma propre personne.
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